Quel dessert à Toulouse ravira vos papilles ?

Gâteau de tradition ancestrale, le fénétra est aujourd'hui emblématique de Toulouse. Cette spécialité pâtissière tire son origine des fêtes gallo-romaines, revisitées au 18e siècle sous la forme d'un carnaval. Tombée dans l'oubli après la Première Guerre mondiale, la tradition revient dans les années 60, et avec elle son gâteau iconique.

Les plus renommées des pâtisseries de Toulouse poursuivent la coutume en préparant le gâteau dans le respect de la recette originelle : une pâte sablée, recouverte de confiture d'abricots et d'écorces de citron confites, le tout surmonté d'une dacquoise aux amandes (biscuit macaroné léger et aérien).

La Maison Pillon est l'une des meilleures pâtisseries à Toulouse pour déguster un fénétra préparé dans la plus pure tradition. Le fénétra fait également partie des produits proposés par la Bonbonnière dans la rue des Tourneurs, et par la pâtisserie Conté rue Croix-Baragnon. Vous le trouverez aussi en dessert à la carte de restaurants toulousains traditionnels.

Variante de la tourtière landaise, la croustade est originaire de l'est du Gers, tout près de Toulouse. Élaborée à base d'une pâte feuilletée au beurre, elle est fourrée de quartiers de pommes macérés dans l'armagnac et de compote. La pâte feuilletée est ensuite saupoudrée de sucre avant d'être caramélisée au four. À Toulouse, il est de coutume d'ajouter dans la croustade aux pommes des pruneaux d'Agen. Au restaurant, on la sert généralement accompagnée d'une boule de glace à la vanille.

La brique n'est ni une pâtisserie ni un dessert, mais une friandise qui fait honneur à Toulouse et à son patrimoine. Imaginé par la chocolaterie confiserie Nougalet en 1951, ce bonbon est un clin œil à la brique de terre cuite utilisée du 11e siècle au 19e siècle pour la construction des bâtiments toulousain. Appelée aussi brique foraine ou toulousaine, elle est omniprésente dans l'architecture du Midi toulousain. Le bonbon, lui, est composé d'une fine croûte feuilletée et d'un cœur fondant au praliné d'amandes et de noisettes.

Adresse incontournable pour déguster la brique du Capitole aux côtés d'autres friandises d'antan : le Paradis Gourmand dans la rue des Tourneurs.

Autre hommage au patrimoine toulousain et tout particulièrement à la place du Capitole, le pavé est une spécialité chocolatière imaginée par René Pillon, maître-chocolatier fondateur en 1967 d'une des pâtisseries les plus renommées de la ville. Le pavé se présente sous la forme d'un bonbon carré enrobé d'un chocolat noir à 70 % de cacao, au cœur de ganache et de praliné à l'orange. En 1996, il remporte le concours du meilleur chocolat de France. Vous le trouverez toujours à la Maison Pillon, sur la place du Capitole bien-sûr !

Fleur emblématique de Toulouse, la violette est utilisée sous différentes formes depuis le 19e siècle. D'abord pour ses vertus de phytothérapie, mais également pour son intérêt gustatif.

On la déguste en infusion, associée au thé vert, au rooibos ou au thé noir. On l'intègre aux préparations pâtissières pour la confection de biscuits. On trouve également du miel de violettes et du sucre parfumé à la violette. La liqueur, quant à elle, peut être dégustée en digestif ou flambée sur des desserts. Les pâtisseries à Toulouse regorgent de spécialités imbibées à la liqueur de violette.

Confiseries incontournables dans la cité occitane, les violettes cristallisées sont aussi élégantes que gourmandes. Selon la tradition, chaque fleur est cueillie à la main puis enrobée de saccharose afin d'être confite. On peut les consommer comme des bonbons, ou les utiliser pour décorer les pâtisseries. Les violettes cristallisées sont aussi l'ingrédient phare du kir royal toulousain : lorsqu'elles sont plongées dans le champagne, leur sucre se dissout et la fleur remonte sous l'effet des bulles.

À Toulouse, la Maison de la Violette est l'épicerie fine spécialisées dans toutes les gourmandises confectionnées avec la délicate fleur. Dans cette originale boutique-péniche sur le canal du Midi, on trouve des confiseries au kilo, mais aussi les pâtes de fruits, tablettes de chocolats et confitures Francis Miot.

Idéal si vous n'avez plus assez faim pour un dessert mais que vous souhaitez rester sur une touche sucrée, le cachou Lajaunie est originaire de Toulouse. Créé en 1880 par un pharmacien, le petit bonbon au réglisse a d'abord vocation à lutter contre la mauvaise haleine. Il est en effet très rafraîchissant après un cassoulet de Toulouse ou tout autre repas copieux du Sud-Ouest !

La recette n'a jamais changé, et le cachou Lajaunie est toujours fabriqué à Toulouse.

Retour du côté des pâtisseries et desserts gourmands avec le poumpet : un gâteau typique de la région de Toulouse. Importée par les Sarrazins au début du Moyen Âge, sa recette est reprise par un pâtissier local au 19e siècle sous le nom de feuillât. Une confrérie lui est dédiée pour assurer la préservation de la tradition. C'est tantôt sous ce nom, tantôt sous celui de poumpet, que ce feuilleté fourré au citron peut être goûté dans les salons de thé, restaurants et pâtisseries de Toulouse.

Que vous ayez une petite ou une grosse faim, envie de vous faire plaisir ou de ramener quelques douceurs à vos proches, le patrimoine culinaire de Toulouse vous offre un large choix : du plus petit bonbon au gâteau le plus généreux et gourmand !